Histoire de l’école Saint-Jacques

1847 – Les débuts
À l’époque, Fabrègues n’a toujours pas d’école publique malgré la loi Guizot de 1833. Quelques notables du village décident alors de créer leur propre école, qu’ils appellent « l’école des pères de famille ».
Ils la financent eux-mêmes, sans aide de l’État, et la confient aux sœurs de Saint-Joseph. L’école est réservée aux filles, et très vite, près des deux tiers des jeunes Fabréguoises y sont scolarisées.
1854 – L’école devient communale
Un an plus tard, les fondateurs proposent un marché : donner l’école à la commune, à condition que la dette soit reprise et que les religieuses puissent continuer à enseigner.
La commune accepte. Pendant des décennies, l’école catholique de la rue Barthou sera surnommée affectueusement « le couvent ».
1904 – La fermeture imposée
Avec les lois contre les congrégations religieuses, l’enseignement catholique est interdit. L’école ferme, et la statue de la Vierge, retirée par la municipalité, est recueillie par une habitante du village. Rebaptisée « Notre-Dame-de-Septembre », elle existe encore aujourd’hui, témoin de cette époque.
1910 – Une nouvelle vie
Durant quelques années, l’école « libre » survit tant bien que mal dans des locaux loués. Mais en 1910, Madame de Rovira de Roquevaire rachète le presbytère et une maison voisine pour offrir un lieu stable à l’enseignement catholique. Un geste généreux qui assure la continuité de l’école.
Des années 1970 à aujourd’hui
Dans les années 70, l’établissement prend le nom qu’on lui connaît désormais : école Saint-Jacques, grâce à l’initiative de Jacques Heyer. Depuis, elle s’est agrandie et modernisée, reliant la rue Barthou au presbytère.
Aujourd’hui, Saint-Jacques, c’est une école vivante et ouverte, avec plus de 100 élèves, de la maternelle au CM2.
Mixte, dynamique, elle fonctionne à la fois sous l’autorité de l’Éducation nationale et de la direction diocésaine de l’enseignement catholique.
Un bel héritage de presque 180 ans d’histoire, toujours tourné vers l’avenir.
